Activités
Conduire très vite avec sirène et gyrophare en action est parfois indispensable pour sauver une vie. Mais l'ambulancier ou l'ambulancière, s'il ou si elle doit manier le volant avec souplesse et assurance, est plus familier/ère des services de santé que des rallyes automobiles ! Son quotidien ? Emmener des patients, des blessés légers, des personnes handicapées ou âgées... à des rendez-vous dans des cabinets médicaux, des hôpitaux, des cliniques ou des maisons de retraite, et, le cas échéant, les ramener ensuite chez eux, de jour comme de nuit, en semaine, les week-ends et jours fériés compris. L'ambulancier ou l'ambulancière peut travailler pour le compte d'une entreprise privée, d'un service d'urgences ou d'un organisme d'assistance. L'installation à son compte est aussi possible, mais la concurrence est sévère. Avec de l'expérience, l'ambulancier ou l'ambulancière peut accéder au poste de responsable d'un Smur (service mobile d'urgence et de réanimation), à condition de suivre une formation adaptée ou de se reconvertir, par exemple comme régulateur ou régulatrice. Dans un service d'urgences, il ou elle prend les appels et établit les déplacements des équipes.
Qualités requises
Rapide mais avec prudence
L'ambulancier ou l'ambulancière sait conduire rapidement... dans le respect du code de la route. En contact permanent avec les patients, la disponibilité, la réactivité, la bienveillance, le calme, et l'écoute sont indispensables pour exercer.
Une santé à toute épreuve
Impossible d'être ambulancier ou ambulancière sans posséder une solide résistance physique et mentale. Une visite médicale d'aptitude, assurée par un médecin agréé par la préfecture, et renouvelable tous les 5 ans, est obligatoire.
Salaire
Salaire net débutant
1530 €
Salaire net médian
1600 €
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