Activités
Un regard porté sur l'architecture contemporaine suffit pour comprendre l'avenir du métier de miroitier, qui fait appel à la fois aux techniques de la miroiterie et à celles du bâtiment. Le miroitier prépare les produits verriers à l'atelier. Sur le chantier, il réalise le châssis de la vitre, en bois, en métal ou en plastique. Selon la taille de l'entreprise, les opérations successives sont réalisées par une équipe (le coupeur, le façonnier sur glace et le monteur-poseur) ou seulement par un seul miroitier. Parfois, c'est lui-même qui conduit le chantier de pose. Les débouchés sont assurés et des diversifications existent dans le montage des serres et des vérandas, ainsi que dans la restauration du patrimoine. Le miroitier doit savoir s'organiser et se concentrer, car il manipule un matériau fragile. Station debout prolongée, poses en extérieur, parfois juché sur des échafaudages : il doit être en bonne condition physique et surtout ne pas être sujet au vertige.
Qualités requises
Précaution et précision
Afin de ne pas faire de casse, la délicatesse et l'habileté est primordiale lorsqu'on manipule un matériau fragile comme le verre. Un excellent sens de la précision permet au miroitier de mesurer le verre au millimètre près au moment des découpes.
Connaissances multiples
Pour exercer cette profession il est nécessaire d'avoir des connaissances en lecture de plans, en prise de mesures, en prise d'aplomb et de niveau, mais pas seulement... le miroitier doit aussi être compétent en matière d'isolation phonique, d'étanchéité, d'électricité et de domotique.
Veille technologique
Le miroitier se tient informé sur les nouveaux produits et les technologies numériques de plus en plus présentes dans son métier. Il suit leur évolution pour s'adapter en permanence et garantir ainsi un résultat à la fois beau et solide.
Salaire
Salaire net débutant
1640 €
Salaire net médian
1800 €
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