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Pépiniériste, y’a du bouleau !

Publié le 24 août 2022 Mis à jour le 29 novembre 2022



« Le meilleur matériel pour un pépiniériste c’est son sécateur. On ne s’en sépare jamais », affirme Pascaline, pépiniériste. C’est donc équipée de son fidèle compagnon que Pascaline et ses collègues effectuent une grande partie de leurs missions de production : la taille, la plantation, la transplantation, l’arrachage.

Dans la pépinière, chacun a un rôle bien précis, en plus de la production. Pascaline est commerciale. « Je vends aux professionnels, donc aux paysagistes, aux communes, et aux particuliers. Je m’occupe aussi de l’aspect communication et marketing. »

Du médical au végétal : un parcours atypique

« J’ai commencé par un BEP carrières sanitaires et sociales, ensuite j’ai passé un bac SMS sciences médico-sociales, je voulais être infirmière », se souvient Pascaline. « Et puis j’ai changé d’orientation. J’ai passé un bac professionnel horticole en maison familiale rurale. » Elle poursuit ses études en BTS technico-commercial en végétaux d’ornement, en apprentissage. « Ensuite, j’ai travaillé six ans aux Pays-Bas dans une grande pépinière. » Durant cette expérience professionnelle, elle développe ses connaissances sur les arbres.

« C’est un super métier »

« Une fois que l’on a trouvé son créneau, il faut s’éclater dedans », constate Pascaline. « Moi ce sont les arbres, définitivement les arbres. Je suis un peu tombée amoureuse d’eux. Pépiniériste est un super métier. On est à l’extérieur, il y a la nature, on est bien. Parfois, lorsqu’on est en pépinière, on voit des chevreuils passer ! »

Mais être à l’extérieur n’est pas toujours simple. « Il faut travailler quand il fait beau, quand il fait très chaud, quand il fait très froid, quand il pleut… C’est un métier qui n’est pas facile », prévient Pascaline. « Quand on est commercial, il faut connaître les arbres, il faut aimer le contact avec les gens. Il faut toucher le point sensible du client et il faut de la créativité », résume la pépiniériste. « J’aimerais beaucoup avoir ma propre pépinière un jour. »

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