Veaux de lait : un élevage qualitatif et technique
ArticleMise à jour le 30 novembre 2022
Publié le 20 avril 2022–Mis à jour le 30 novembre 2022
« Être éleveur de veaux de boucherie bio, c’est être passionné par son métier. C’est une production relativement qualitative, et qui demande beaucoup de technicité », décrit Guillaume, éleveur dans le Puy-de-Dôme.
Il s’est installé sur l’exploitation familiale de 50 hectares, avec 45 vaches montbéliardes en bio. « Je travaille seul sur la ferme. La production principale est le veau de lait sous la mère. Elle est commercialisée en grande partie en vente directe, en livraison aux collectivités, et l’autre partie aux bouchers. »
Valoriser le travail au maximum
En s’installant, Guillaume a souhaité « aller jusqu’au bout du produit. Pour moi, cela signifie pouvoir commercialiser un produit prêt à consommer. C’est toute la valorisation du travail d’éleveur ». Un autre critère l’a incité à choisir l’élevage de veaux de boucherie : « C’est un cycle court qui permet une entrée de trésorerie rapide et donc de pérenniser financièrement l’exploitation. »
Un projet réfléchi
Guillaume n’en est pas à ses débuts. « Je me suis installé après dix ans de salariat dans une coopérative agricole. Ce qui m’a permis de me forger une riche expérience, aussi bien au niveau de la gestion, de la comptabilité qu’au niveau technique. Après avoir réalisé un stage d’installation avec la Chambre d’agriculture, j’ai mûrement réfléchi le projet financièrement avec la banque et les juristes. J’ai ainsi décidé de construire un bâtiment pour améliorer le bien-être des animaux, et de l’éleveur. Le deuxième projet était de mettre en place le système de vente directe pour le pérenniser et améliorer l’efficacité financière. Il ne faut surtout pas se précipiter dans l’installation. Il faut travailler son projet aussi bien sur la partie économique que sur la partie technique », recommande l’éleveur.