Vous souhaitez vous occuper d’animaux au quotidien ? Vous êtes une personne observatrice, calme et organisée ? Vous avez une bonne condition physique et ne craignez pas de travailler parfois dans des conditions difficiles ? Découvrez le métier de gardien d’animaux.
Les gardiens d’animaux nourrissent, surveillent et prodiguent des soins quotidiens à différentes espèces animales : des animaux sauvages dans les zoos, des animaux de laboratoire… dans les laboratoires, et des animaux de compagnie dans les refuges. Ils s’occupent également d’entretenir le milieu de vie des animaux en nettoyant régulièrement les cages ou les enclos. Souvent seuls face aux animaux, ils doivent faire preuve de calme et de sang-froid en toutes circonstances.
Immersion dans un parc animalier
« Les activités principales sont le nettoyage et le nourrissage », décrit Mathias Clerc, gardien d’animaux. Sa journée est organisée en plusieurs tournées. « Nous avons une première tournée qui concerne les primates et les petits animaux comme les perroquets. La deuxième tournée concerne les grands animaux, les carnivores, les félins, les animaux dangereux. Et la troisième est entre les deux, avec les animaux de moyenne taille. » Le matin, Mathias Clerc et ses collègues procèdent au nettoyage. « Nous changeons la litière, nous regardons si les animaux ont assez de fourrage, s’ils ont toujours à boire, s’ils se portent bien. » La préparation des rations alimentaires fait également partie de leurs missions. Pour cela, ils doivent maîtriser les régimes alimentaires de chaque espèce. Les gardiens animaliers apportent également des soins aux bêtes et réalisent l’aménagement de leurs cages.
De ce travail de l’ombre, Mathias Clerc passe à la lumière. « Les gardiens d’animaux qui travaillent ici sont quotidiennement face au public. C’est un autre aspect du métier. Nous devons renseigner, répondre à des questions… qui ne sont pas toujours faciles. Mais ça fait partie du métier d’être agréable et souriant. »
Comment se passe le métier de gardien d’animaux dans un laboratoire ?
« Nous sommes dans le département de pharmacologie et toxicologie de l’Enil, où je m’occupe des animaux de laboratoire qui sont des souris, rats, grenouilles et mouches », décrit Catarina Castiço, gardienne d’animaux dans un laboratoire. Le change, l’entretien, la désinfection constituent ses missions principales. « Ensuite, on a les tâches en collaboration avec les chercheurs : le suivi d’élevage, l’accouplement. Pour eux on réalise aussi les injections et le prélèvement de sang. On s’occupe également des commandes et des stocks. » La semaine est bien orchestrée, par exemple, « le change des cages d’animaux, qui prend facilement une matinée, se passe principalement les lundis, les mercredis et un peu les vendredis. On regarde l’état général de l’animal, s’il est malade, s’il y a eu une bagarre. On remet de la nourriture et de l’eau propre. Tous les jours, on désinfecte un peu. Pour le grand nettoyage des locaux, des jours sont fixés », explique Catarina Castiço.
Intérieur ou extérieur ?
Un seul métier et pourtant les conditions de travail très différentes en fonction de l’endroit où le soigneur d’animaux travaille. Pour Mathias Clerc, le travail s’exerce principalement dehors, été comme hiver. « Ça peut être très chouette ou plus difficile quand il y a du vent et des températures négatives. C’est un travail très physique, il faut porter des charges, utiliser des machines parfois. Nous travaillons un week-end sur trois. » De son côté, Catarina Castiço exerce son travail en intérieur uniquement, elle est équipée d’habits spécifiques et de protections : masque, charlotte et gants. « Nous sommes souvent dans des pièces confinées, sans fenêtre, où il fait vite très chaud. »
Une seule et même passion : les animaux
« Pour faire ce métier, il faut aimer les animaux, être passionné par le monde animal, s’intéresser à leur comportement, à leur vie », affirme Mathias Clerc. Venu dans ce parc animalier pour la première fois à l’âge de 9 ans, il a décidé d’y travailler et de faire de sa passion sa profession. « J’aime ce métier parce que j’ai un contact direct avec les animaux. Je peux savoir s’ils vont bien ou pas », conclut Catarina Castiço.
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