Activités
Le palefrenier n'exerce pas un métier d'équitation, mais plutôt de soins. Ceux qui croient le contraire seront déçus. Étriller les chevaux, les panser, curer leurs sabots, les soigner, les nourrir, entretenir les selles et les harnais, assurer le nettoyage de l'écurie : autant d'activités qui constituent son quotidien. Si ce professionnel est amené à sortir le cheval à la main et à la longe pour le maintenir en forme, il ne le monte que rarement.
Le palefrenier est employé dans les centres équestres, les associations de propriétaires, les haras, les écoles de dressage, les fermes équestres, mais aussi par l'armée, dans les haras de la garde républicaine (gendarmerie). C'est un métier de jeunes : les places sont rares et il faut une grande énergie pour gagner sa vie. Mieux vaut aussi être robuste et en très bonne santé, car les journées sont longues et fatigantes.
Qualités requises
Maîtrise de l'univers équestre
Passionné par les chevaux, le palefrenier a des bases d'équitation et possède de préférence un brevet de la Fédération française d'équitation. Mais cela n'est pas une obligation. Il connaît le tempérament des animaux, décrypte leur comportement et leurs réactions, a des connaissances solides en anatomie équine, sans être pour autant vétérinaire.
Robustesse et polyvalence
Pour soulever des sacs de fourrage, des seaux de nourriture ou de la paille souillée, le palefrenier doit être en bonne forme physique. Homme à tout faire, il doit également avoir des rudiments de mécanique (pour réparer un tracteur en panne), de maréchalerie (pour déferrer un cheval, remettre un clou), mais aussi d'électricité, de maçonnerie et de menuiserie (pour l'entretien des écuries).
Le goût des autres
Dans les centres de tourisme équestre et les poneys-clubs, avoir le sens du contact constitue un plus. Enfin, posséder le permis poids lourd est recommandé afin de pouvoir accompagner les chevaux sur les terrains de compétition.
Salaire
Salaire net débutant
1500 €
Salaire net médian
1560 €
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