Activités
Le soudage reste la technique la plus utilisée pour assembler des éléments métalliques (chauffe-eau, avion, oléoduc, pont, plateforme pétrolière…). Le soudeur détermine, à partir de documents techniques précisant la nature du métal utilisé, les procédés à mettre en œuvre, les montages à exécuter, les contrôles qualité à effectuer, etc. Lorsque la production est faite en série, il manie des machines automatisées extrêmement complexes, par exemple la machine à souder par faisceau d'électrons… Avec l'automatisation des procédés, l'exigence en matière de qualification a augmenté, une tendance favorisée par l'industrie nucléaire (centrales EDF, etc.), qui vient s'ajouter aux secteurs traditionnels de la soudure (chimie, pétrochimie, aéronautique, construction navale).
Les conditions de travail varient énormément d'une entreprise à l'autre. Par exemple, quand le soudeur intervient sur une plateforme maritime ou dans une centrale nucléaire, il travaille « sur site », ce qui l'oblige parfois à se déplacer très loin, pour de longues durées. Rien de tel lorsqu'il reste en atelier et qu'il fabrique des objets usuels.
Qualités requises
Précis et organisé
Le travail de soudure demande de la précision et le sens de l'organisation. Il faut aussi être capable d'imaginer les futures formes. Avec, à la clé, le plaisir de créer un nouvel objet.
Connaître les métaux...
Le soudeur doit également savoir lire des documents techniques, découper des pièces métalliques et leur donner forme. Des compétences en travail des métaux (proches de celles du chaudronnier) sont donc souhaitables.
... et les machines complexes
Par ailleurs, la robotisation et l'automatisation gagnent du terrain, notamment dans la production en grande série. Le soudeur doit donc être capable d'utiliser des machines complexes telles que les cellules robotisées de soudage à l'arc ou les machines à souder par faisceau d'électrons...
Salaire
Salaire net débutant
1730 €
Salaire net médian
2020 €
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