Activités
L'ingénieur ou l'ingénieure hydroécologue utilise les capacités naturelles des plantes pour dépolluer l'eau. Résidus de pesticides, d'hydrocarbures, de métaux lourds : les eaux usées domestiques et urbaines doivent être purifiées pour être assainies ou devenir potables. Or, certains végétaux (roseaux, nénuphars) ont une capacité d'oxygénation et de filtration des polluants. C'est là qu'intervient l'ingénieur ou l'ingénieure hydroécologue. Il ou elle élabore des " phytostations " d'épuration naturelle adaptées au terrain et suit leur évolution. C'est plus écologique que les produits chimiques ! Un métier encore rare mais promis à un bel avenir.
Qualités requises
Avoir la main verte
Toutes les eaux issues d'une chaîne de production ou d'un type d'exploitation présentent des caractéristiques physico-chimiques qui leur sont propres. L'ingénieur ou l'ingénieure hydroécologue a des connaissances scientifiques en hydrologie, en écologie et en biologie qui lui permettent de choisir ses " outils de travail " : l'iris d'eau ou le nénuphar, qui se nourrissent d'éléments différents, ou encore la menthe aquatique pour détruire certains microbes.
Suivre la réglementation
Agissant directement sur le milieu, l'hydroécologue doit aussi bien connaître la réglementation sur l'eau et l'environnement, sur laquelle il lui faut se documenter régulièrement. Savoir rédiger, des rapports comme des offres commerciales, est aussi indispensable.
Aimer le contact
Lorsqu'il ou elle exerce à son compte, la négociation fait partie du métier : il faut être capable de défendre des contrats et de commercialiser des solutions. Dans tous les cas, il faut disposer de bonnes aptitudes relationnelles car la profession amène à avoir des contacts directs avec la clientèle, à laquelle il faut présenter la solution retenue avant la mise en oeuvre.
Salaire
Salaire net débutant
1930 €
Salaire net médian
2690 €
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