Activités
L'infirmier humanitaire a plusieurs cordes à son arc mais, avant toute chose, il doit posséder une résistance à toute épreuve. Pays, types d'intervention... aucune mission ne ressemble à une autre. Qu'il exerce dans un camp de réfugiés, un centre de nutrition ou un hôpital local, l'infirmier humanitaire doit faire preuve d'une grande adaptabilité. D'autant qu'il travaille dans des situations compliquées : guerre, famine ou catastrophe naturelle. Organisé, il sait planifier une campagne de vaccinations ou gérer un stock de médicaments. Il joue aussi un rôle important de superviseur et de formateur. Lorsqu'il est en mission, ce n'est donc pas forcément sa tâche première d'être auprès des patients, et son quotidien est très différent de ce que fait un infirmier dans un contexte ordinaire. Les soins sont alors assurés par le personnel soignant local. Son but : qu'il soit autonome au moment où l'équipe repartira. Les ONG (organisations non gouvernementales) sont friandes des compétences paramédicales des infirmiers. Elles recrutent des professionnels ayant au moins 2 ans d'expérience.
Qualités requises
Résistant et adaptable
L'infirmier humanitaire peut assurer des gardes, de jour comme de nuit, 7 jours sur 7. Les conditions de vie sont souvent précaires et l'équipement médical rudimentaire. L'infirmier doit s'adapter au contexte de la mission, au matériel et au personnel local, parfois peu formé. Même si les conditions sont difficiles, la qualité des soins et la sécurité des patients doivent être assurées. En situation de crise, les conditions sont éprouvantes. Pour éviter une surcharge de stress, les missions sont alors limitées dans le temps.
Autonome et solidaire
Il doit faire preuve de beaucoup plus d'autonomie et d'initiative qu'un infirmier travaillant dans un contexte ordinaire. C'est pourquoi, avant de s'engager, il doit justifier d'une expérience dans sa profession d'au moins 2 ans. Un passage par l'intérim est perçu comme un gage d'adaptabilité.
Aimant la vie en communauté
Participer à une mission humanitaire implique de vivre, en permanence, en collectivité. On fréquente donc les mêmes personnes dans la journée et le soir. Travailler en équipe comporte des contraintes mais aussi des avantages. Cela permet d'échanger sur les malades, de décompresser et de ne pas se sentir isolé face à la détresse humaine.
Salaire
Salaire net débutant
1920 €
Salaire net médian
2240 €
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