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L’œuf ou la poule ?

Publié le 20 avril 2022 Mis à jour le 29 novembre 2022



1500 poules, 2000m2 de bâtiment, 6 hectares de parcours : Amandine est éleveuse de poules pondeuses en plein air, dans le Puy-de-Dôme. Elle nous ouvre les portes de son exploitation et de son quotidien.

Un élevage sous haute surveillance

Quand on se lance dans l’agriculture, comment choisit-on le type de production ? Pour Amandine, différents critères sont entrés en jeu. « La possibilité d’un contrat d’intégration, la manipulation des animaux qui est beaucoup plus simple que pour d’autres élevages ont aidé à la prise de décision de création d’un atelier avicole. Ensuite, l’envie d’être son propre patron, de pouvoir gérer le quotidien et le temps personnel. »
Le travail d’éleveur de poules pondeuses a ses spécificités. « Il y a une énorme surveillance des poules au quotidien. La moindre anomalie peut faire chuter la ponte en 48 heures. » Lorsque cela arrive, les conséquences sont lourdes. Il faut identifier le problème « ce qui peut prendre un mois, un mois et demi ». C’est pour cela qu’Amandine effectue un « suivi régulier de la consommation d’eau, des aliments, ce qui normalement nous garantit une ponte régulière par la suite ».

BTS, stage, échanges pour couver un bon CV

« J’avais une formation initiale, un BTS Analyse et conduite des systèmes d’exploitation, qui me permettait d’avoir la capacité d’effectuer ce travail. J’ai effectué un stage en exploitation d’une durée de 5 semaines. Ont suivi beaucoup d’échanges avec les techniciens et avec les éleveurs sur place pour monter le projet », se souvient l’éleveuse. L’exploitation a été « une création totale avec un emprunt pour la totalité du projet. J’ai eu des subventions dans le cadre du plan de performance énergétique ainsi que du plan de modernisation des bâtiments d’élevage. Tout le reste a été financé à l’aide de prêts jeunes agriculteurs et de prêts non bonifiés pour le supplément. Le revenu étant garanti par le contrat d’intégration, j’ai pu mener à bien les projets que j’avais au départ ».  

Le contrat d’intégration : qu’est-ce que c’est ? 

Ce contrat « signifie que j’ai une garantie au niveau du prix de l’œuf, du prix de l’aliment et au niveau de la rémunération, j’ai un acompte tous les quinze jours au nombre d’œufs livrés, et une régularisation tous les ans au poids d’œufs livrés », décrit Amandine. Pour en savoir plus, cliquez ici

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