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Orano Tricastin

Article Mise à jour le 28 novembre 2024
Publié le 28 octobre 2024 Mis à jour le 28 novembre 2024

Orano Tricastin, une plateforme industrielle de référence

Implantée depuis plus de 60 ans dans le Sud de la France (entre Drôme et Vaucluse), le site Orano Tricastin propose des services en matière de transformation d’uranium : conversion et enrichissement. Ces activités précèdent l’étape de fabrication du combustible nécessaire aux réacteurs des centrales nucléaires au service d’une électricité bas carbone. Ce site industriel représente près de 4 500 emplois directs et indirects.
Parmi les installations du site, l’usine Georges Besse 2 est une installation d’enrichissement d’uranium par le procédé de centrifugation. L’uranium enrichi qui y est produit, à usage exclusivement civil, permet de livrer l’équivalent de 70 réacteurs dans le monde et d’alimenter en énergie bas carbone comparativement 90 millions de foyers, soit l’équivalent de la France, de l'Allemagne et du Royaume‐Uni.

Augmenter les capacités d’enrichissement pour renforcer la souveraineté énergétique occidentale

Dans le contexte géopolitique actuel et des sollicitations de clients électriciens, américains et européens, Orano a lancé son projet d’augmentation de la capacité de production de l’usine Georges Besse 2, pour un montant d’investissement de près de 1,7 milliards sur le site du Tricastin après validation par son Conseil d’administration et la réalisation des étapes réglementaires.

Orano accroîtra dès 2028 sa capacité d’enrichissement de l’uranium en augmentant la capacité de production de son usine de plus de 30 %, Le chantier consiste à construire à l’identique quatre modules complémentaires aux quatorze modules existants avec la même technologie, reconnue et éprouvée. Au total c’est une soixantaine d’entreprises principalement françaises et leurs sous‐traitants qui interviendront sur le chantier de construction, avec une forte part d’entreprises régionales. 300 à 500 personnes en moyenne, avec des pics à plus de 1 000, seront présentes sur le chantier de construction.

De nombreux corps de métier sont concernés par l’étape de construction : études d’ingénierie, génie civil, second œuvre, électricité, contrôle commande, ventilation, équipements de manutention, équipements de procédés… Des renforts seront également nécessaires une fois l’installation construite, démarrée et qualifiée afin de procéder à son exploitation. Au total, une cinquantaine d’emplois supplémentaires directs devraient être créés.

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