Le préparateur de commandes et sa palette de missions
ArticleMise à jour le 7 février 2024
Publié le 15 décembre 2023–Mis à jour le 7 février 2024
Lorris est préparateur de commandes, spécialisé dans le frais. Il s’occupe donc des produits laitiers, des yaourts, des fromages, des charcuteries… Les commandes sont plus ou moins importantes en termes de quantité. « Elles peuvent faire de 100 kilos jusqu’à 2 tonnes », constate le professionnel. C’est en fonction de ce poids qu’il décide si la commande va être préparée sur une palette ou sur un chariot.
Des horaires souples et adaptables
« Les horaires de travail me plaisent », sourit Lorris. « Sur une journée, on a des commandes à faire. Si on doit déborder niveau horaires on déborde, et s’il y a moins de travail, on peut prendre de l’avance pour le lendemain, ou des fois on peut partir un peu plus tôt. C’est pas mal. On fait une journée continue, donc c’est assez intensif, mais ça permet de ne pas passer sa vie au travail et d’avoir du temps libre. »
La rigueur : une qualité indispensable
A 31 ans, Lorris n’a pas été préparateur de commandes toute sa vie professionnelle. « Avant, j’étais croupier sur Paris », explique-t-il. « Je cherchais un CDI et j’ai eu cette opportunité-là. L’avantage de ce métier c’est qu’on peut rentrer sans diplôme, sans formation, ça permet de se lancer. » Si Loris n’a pas suivi de formation, il en existe quand même une : le CACES®. « Je la passerai peut-être un jour », confie Lorris. « Elle permet d’avoir accès à une girafe, par exemple. Au lieu de pousser la palette avec un tire pale, on a une machine qui la porte. »
Dans ce métier, la rigueur est indispensable, « pour bien monter ses palettes. C’est une méthode à avoir, une habitude. Être bon en calcul mental est aussi un plus ». Et après préparateur de commandes ? Est-il possible d’évoluer ? « Il est possible d’être responsable d’équipe, d’avoir à gérer un effectif, de vérifier la qualité du travail fait par son équipe », conclut Lorris.